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Clémence POLGE

Sur les routes d'Italie : Venise


On a visité Rome, on a visité Florence, autant vous dire qu'il était totalement inconcevable de ne pas visiter Venise. Tout comme Thomas, j'y avais déjà mis les pieds, mais le plus souvent pour le boulot alors, cette fois, l'occasion était trop belle pour ne pas partir à la découverte de la Sérénissime, et de ses îles, comme il se doit. Suivez-moi, je vais vous faire (re)découvrir Venise !

Vous me connaissez un petit peu maintenant : les itinéraires touristiques, ce n'est vraiment pas mon truc... Le jour de notre arrivée, il est environ 16h quand nous sortons du bus en provenance du camping (le Venezia Village à Mestre.. il est vraiment top !).. et au lieu de suivre les flèches menant vers les must-sees, on a commencé par se balader du côté du Cannaregio.. Impossible de se remémorer notre parcours exact.. On a tourné à droite puis à gauche puis encore à droite au gré de notre feeling.. le but étant de s'éloigner le plus possible de la foule.. Nous sommes alors tombés par hasard sur un des vestiges de la Biennale d'Art Contemporain, "Soutien" de Lorenzo Quinn. Cette œuvre surréaliste représente à la fois la force créatrice et la capacité d'(auto?)destruction de l'être humain. Ces deux mains de 9m de haut, semblant soutenir la façade de l'Hôtel Ca'Sagredo, cherchent en réalité à sensibiliser aux effets du réchauffement climatique sur la ville portuaire.. Aperçues quelques fois sur Instagram, j'étais agréablement surprise de les voir encore là.. la Biennale étant déjà terminée depuis plusieurs mois ! Quel spectacle, quelle beauté !

Evidemment, la ville étant cernée par les eaux, certains itinéraires sont incontournables.. Le Rialto, par exemple, est un des rares passages de l'autre côté du Grand Canal.. San Marco, la Riva degli Schiavoni (ou Rive des Esclavons), la plus belle et vaste esplanade de Venise qui longe l’eau et dont le nom est tiré des navires marchands provenant de l'Esclavonie, actuelle Slavonie et ancien réservoir des esclaves de l'Empire Romain, une région croate.. charmant n'est-ce pas ?

Alors oui, c'est rapide à lire, mais dans la vraie vie on flirtait déjà avec les 7-8 km, et la nuit commençait à tomber ! Le ventre vide depuis la veille au soir, nous nous sommes attablés relativement tôt pour un coup double, dîner et apéro ! Préférant laisser faire le hasard et l'intuition, plutôt qu’être guidés par les commentaires discutables de TripAdvisor.. notre choix s’est arrêté sur le Bacarandino que l’on vous recommande sans sourciller tellement le repas et le service étaient de qualité, allez-y les yeux fermés ! Une nouvelle traversée de la ville, quelques Apérol Spritz et une glace chez Venchi plus tard, nous reprenions le chemin du camping pour un repos relativement bien mérité…

C'est le deuxième jour que les choses sérieuses ont commencé. Profitant du ticket 24h (20€/pers.) permettant un usage illimité des vaporetto (vaporetti au pluriel pour les initiés), nous sommes partis à la découverte des îles ! (Il faut prendre la ligne 4.1 ou 4.2 pour se rendre à Murano puis la 12 pour aller à Burano et revenir vers Venise)

Première étape, Murano, ses souffleurs de verre, et surtout son calme (qu'il faut chercher un peu en s'éloignant encore une fois des sentiers battus) et ses maisons colorées... Et si ces couleurs donnent du charme à Murano, c'est bien Burano qui capte le regard avec ses façades rouges, bleues, jaunes, vertes, violettes... la petite île est sublime ! D'ailleurs, savez-vous pourquoi les façades des îles de Murano et Burano sont aussi riches en couleurs ? Il n'y a pas d'explication officielle, mais une version intéressante veut que les habitants aient choisi ces couleurs vives pour mieux retrouver leur maison dans la brume qui se pose fréquemment sur les îles vénitiennes.

C’est au cœur de ces deux bourgades insulaires que nous avons entamé notre série de photos de murs.. une jolie façon d’immortaliser notre visite et l’atmosphère qui règne ici…

De retour sur la "terre ferme" à l'extrême sud-est, après un changement stratégique de Vaporetti à l’arrêt Fondamenta Nuove (Ligne 12 > Ligne 4.2 ), c'est une nouvelle promenade au trajet aléatoire qui nous attendait, depuis les jardins de la Biennale jusqu'au centre. Un trajet qui nous a permis d'apercevoir l'Arsenale, de manger une foccacia inoubliable au petit troquet Al Vecio Calice, de retourner du côté de San Marco, de manger une glace chez Grom, de nous perdre 10 fois (mais quelque part c'est aussi comme ça qu'on aime visiter), de voir la nuit tomber, de chercher un point d'eau (et par eau j'entends Spritz), de trouver le point d'eau en question au Brillo Parlante, un chouette bar de quartier, avant de rentrer au camping pour manger à la maison. Une journée encore une fois bien remplie ! Et qui aurait pu être la dernière... Mais comme nous étions encore dans le coin, autant en profiter ! D'autant plus que nous n'avions pas encore arpenté les rues du Dorsoduro. Et c'est donc dans ce quartier un peu plus confidentiel que nous avons baguenaudé lors de cette dernière matinée en ville. Un joli endroit, paisible, où nous avons pris un café, marché, avant de nous diriger vers le nord. C'est dans le sud du Cannaregio que nous avons trouvé une sympathique petite cantine, Ai Garzoti, qui propose de très bons assortiments de bruschettas et des plats typiques de la région. Et évidemment, cette dernière promenade ne pouvait que se conclure avec une glace que nous sommes allés chercher chez Alaska, un tout petit glacier artisanal qui ne paie vraiment pas de mine mais qui est réputé pour être un des meilleurs de la ville et qui est à la hauteur de sa réputation !

Je suis (re)tombée en amour de Venise, et ça a été difficile de la quitter.. d’ailleurs, je ne suis pas la seule.. le trajet retour vers le camping a été particulièrement silencieux ce jour-là et le lendemain, une panne électrique nous clouait sur place.. comme si le Lieutenant non plus ne voulait pas repartir.. Sans retourner en ville, nous sommes restés encore une petite semaine dans les environs, le temps de réparer notre maison sur roues, de travailler mais surtout d‘attendre que les températures soient remontées avant de passer enfin la frontière slovène direction sa capitale, Ljubljana..

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